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Goutez...

Goutez et constatez que le Seigneur est bon… Ps 34 :9


Si tu ne goûtes pas, tu ne verras pas. Bernard de Clairvaux

On peut parfaitement connaître le plat qui est devant nous, de quoi il est constitué, la recette, la provenance des aliments, le cuisinier qui l’a préparé. On peut écrire des livres sur cette assiette, regarder une émission culinaire qui nous en détaille la préparation. Mais ce n’est qu’en goutant que nous connaitrons son goût véritable. Ce n’est qu’en les goutant que ces aliments nous nourrirons, nous ferons du bien, nous donnerons des forces et… nous procurerons un réel plaisir. Gouter un bon plat implique d’avantage que juste l’avaler. Il faut y prendre garde, le garder en bouche, le mâchouiller, bref le savourer.


Si nous n’essayons pas, nous ne saurons pas…

Il est possible, en poussant à l’extrême, de mourir de faim devant une bonne assiette !



Mais le texte que nous avons lu au début ne nous parlait pas directement de nourriture.

David l’a écrit alors qu’il venait d’expérimenter la bonté de Dieu, il avait été délivré d’un grand danger. Certaines traductions utilisent le mot voir, sentir ou expérimenter mais la plupart ont choisi « goutez… » Gouter, vivre, expérimenter, c’est un peu la même chose, c’est un acte qui nous implique et nous impacte.


Il ne suffit pas d’entendre parler de la bonté de Dieu, il faut aussi la gouter par soi-même.


Ta parole est plus savoureuse que le miel écrit, l’auteur d’un autre Psaume. Un scientifique pourrait découvrir qu’un produit est du miel en analysant sa composition mais nous ne sommes pas des scientifiques. C’est en le goutant que nous découvrons que c’est du miel et que c’est bon ! De même un bibliste ou un théologien peuvent décortiquer la Bible, nous expliquer comment les textes sont composés, comment ils peuvent se comprendre… Mais là aussi, comme nous n’avons pas besoin d’être biologiste, nutritionniste ou je ne sais quoi d’autre pour apprécier un bon repas, nous n’avons pas besoin d’être des théologiens ou des historiens pour apprécier la Parole de Dieu. Il suffit de la déguster pour découvrir que cette parole est bonne et qu’elle répond à nos besoins. Tout simplement. La nourriture nous donne du plaisir et nous nourrit sans que nous devions faire des efforts particuliers pour cela, sans que nous comprenions comment et pourquoi c’est bon…. Si c’est bon c’est bon, et cela nous suffit !


Comme écouter un cuisinier décrire un plat ne nous nourrira pas, écouter quelqu’un nous parler de la Bible ne nous fera pas grandir.

Comme déguster une seule bouchée d’un plat ne nous suffira pas pour être rassasiés, quelques portions de la Parole en passant, c’est-à-dire, lire quelques versets isolés par ci par là, en vitesse, ne nous nourrira pas davantage.

Prenons des repas complets ! Nous serons alors étonnés de découvrir que même sans tout comprendre, même sans tout savoir, ces textes, écrits il y a bien longtemps, nous rejoignent dans notre réalité et répondent aux besoins et questions de nos vies.


Ta parole est plus savoureuse que le miel… et quelle est cette saveur ? C’est l’amour de Dieu pour nous que nous y découvrons. On ne peut gouter à un amour plus savoureux ! Et on ne peut gouter à quelque chose qui aura plus d’impact dans notre vie.


Gouter, c’est se laisser imprégner, se laisser remplir. Ce que nous mangeons, nous l’assimilons. Ce qui aura donc une influence bonne ou mauvaise sur notre corps et sur notre être tout entier. Il peut y avoir des aliments qui sont bons au goût, mais qui ne sont pas très sains… d’autres qui peuvent déclencher des allergies… et c’est pareil avec tout ce que nous laissons entrer en nous que ce soit par la bouche, les yeux ou les oreilles.


Alors quelles répercussions la Bible a-t-elle sur nos vies ? Si elles ne sont pas perceptibles, c’est peut être que nous n’en goutons pas assez.

Parce qu’avec la Bible c’est très clair :

Si tu ne goutes pas, tu ne verras pas, si tu ne goutes pas, tu ne sauras pas, et même...

si tu ne goutes pas, tu ne vivras pas.

Jésus a dit : « Les paroles que je vous ai dites, sont esprit et vie » (Jn 6 :63)

L’enjeu est capital !


Voulons-nous être plus vivants, plus clairvoyants, plus heureux ? Une seule recette, imiter Jérémie quand il dit :

Dès que j’ai trouvé tes paroles, je les ai dévorées. Elles ont fait ma joie et mon bonheur, car je porte ton nom, ô Eternel, Dieu des armées célestes ! Jérémie 15:16


Bonne dégustation.


Gérald


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